En prélude aux visites guidées de l’exposition du musée alsacien « Charles Fréger, souvenir d’Alsace » que nous vous proposerons au mois de février, nous vous invitions à assister à la conférence:

« La résidence de Charles Fréger »

qui sera donnée à l’auditorium du MAMCS le 9 janvier 2024 à 14h30.

Conférence de Charles Fréger, Marie Pottecher, commissaire de l’exposition, et Catherine Merckling, co-directrice de La Chambre, qui reviendront sur les quatre années de résidence de l’artiste au Musée Alsacien et à La Chambre : inspirations, projets artistiques, collaborations…
En partenariat avec la SAAMS.

Conférence ouverte à tout public, entrée libre dans la limite des places disponibles.

Ne nécessite pas d’inscription

Cette année représente un tournant majeur dans l’histoire de la SAAMS qui célèbre les 190 ans
de son existence, les 60 ans de l’acquisition de La Belle Strasbourgeoise et les 320 ans
de la création de cette œuvre par le peintre Nicolas de Largillierre.
Afin d’honorer ce triple anniversaire, la SAAMS présente du 23 au 26 novembre, au salon ST-ART, une rétrospective des Prix Théophile Schuler.
Au total, 22 anciens lauréats livreront leur vision singulière de La Belle Strasbourgeoise au 21e siècle
par le biais d’une vingtaine d’œuvres exposées sur un stand de 140 m2. Entre le mystère autour de la réelle
identité de cette jeune femme et son intrigante beauté, cette rétrospective offrira une nouvelle
lecture du tableau historique.
Au sein de l’exposition, le curateur Joël Riff propose une installation inédite à partir d’un tableau de
Théophile Schuler et de plusieurs objets présents dans le patrimoine de la SAAMS, afin d’inviter les
visiteurs à regarder «l’artiste dont le prix célèbre la mémoire».
À cette occasion, la SAAMS présentera le lauréat 2023 du Prix Théophile Schuler le 25 novembre
2023 à ST-ART. Le récipiendaire bénéficiera d’un espace d’exposition dédié sur le stand de la
SAAMS, permettant aux visiteurs de découvrir son travail. Décernée annuellement depuis près de
quarante ans, cette récompense permet à un artiste de moins de 35 ans, ayant travaillé ou résidé en
Alsace, d’obtenir une dotation de 3000 euros. Remporter ce prix constitue un véritable tremplin pour
ces jeunes artistes, car il assure une reconnaissance leur permettant de rencontrer de nombreux
acteurs de l’art contemporain.
Enfin, cette rétrospective sera rythmée par un programme de conférences autour des mutations qui
affectent l’art contemporain et les carrières artistiques. Des conférenciers, des artistes, des historiens
spécialistes de l’art contemporain aborderont des thématiques tournées vers l’avenir, telles que l’IA,
les NFT, l’influence des réseaux sociaux, ainsi que la place des femmes dans l’Histoire de l’art et les nouvelles tendances. Presque bicentenaire, la SAAMS ne perd pas le fil !

Nous vous proposons de retrouver Suzanne Braun, Docteur en histoire de l’art et membre du Comité de la Saams, lors d’une conférence au MAMCS intitulée:

« Histoire des statues et monuments de Strasbourg »

Le 9 Novembre à 14h30.

 

De tout temps, l’édification d’un monument a relevé d’un choix idéologique.

De nos jours encore, inaugurer une statue ou l’ôter de son socle reste un sujet sensible. Qui aujourd’hui soupçonne que la statue de Kléber est un mausolée qui fut banni de la ville par les nazis en 1940 ou que le monument de Gutenberg faillit susciter une guerre civile ?

Chers membres,

 

Nous vous proposons d’assister à la conférence de M. Julien Auber de Lapierre, du Collège de France, intitulée :

 

JEAN-FRANÇOIS CHAMPOLLION PAR AUGUSTE BARTHOLDI : LE DECHIFFREMENT D’UNE STATUE

 

Le mercredi 25 Octobre à 19h au Gymnase Sturm, 8 rue des Étudiants, Strasbourg.

 

La statue de Jean-François Champollion par Auguste Bartholdi qui accueille le public au Collège de France suscite régulièrement des questions. Souvent l’objet d’interprétations hâtives et d’attaques infondées dans un contexte de déboulonnage de statues, le geste du déchiffreur des hiéroglyphes, le pied posé sur une tête de sphinx, est-il vraiment choquant ? Si cette interrogation est aujourd’hui compréhensible, les archives de Bartholdi nous éclairent sur ce qu’il a voulu exprimer et surtout sur la manière dont la statue fut perçue lors de sa conception, aussi bien par les Égyptiens que par les Français : une évocation du mythe d’Œdipe, bien loin de l’expression d’une domination coloniale.

 

 

Julien Auber de Lapierre est docteur en histoire de l’art de l’École pratique des hautes études et ancien élève de l’École du Louvre. Sa thèse, récompensée par le Prix d’excellence académique de l’International Association for Coptic Studies en 2022, a porté sur le renouveau de l’iconographie chrétienne en Égypte ottomane. La même année, il a été co-commissaire au Collège de France de l’exposition « Champollion 1822, et l’Égypte ancienne retrouva la parole » (éd. Collège de France, Paris). Spécialiste de l’histoire des collections égyptiennes et membre du Centre d’études en sciences sociales du religieux (UMR 8216, EHESS/CNRS), il a publié en 2018 le premier volume du Catalogue général du Musée copte du Caire consacré aux objets en bois (éd. Ifao, Le Caire) et prépare actuellement la publication de l’histoire du fonds papyrologique grec et copte de la Bibliothèque nationale de France. Chargé d’exposition au Collège de France, il enseigne l’histoire de l’art à l’université de Strasbourg.

 

 

Conférence ouverte à tout public, entrée libre, dans la limite des places disponibles, ne nécessite pas d’inscription.

 

Dans le cadre des  journées du patrimoine, Martin Labouré vous propose sa conférence intitulée:

Restauration de sculpture sur Monuments Historiques en Alsace : couleurs et lumière

Samedi 16 Septembre à 14h30 au Gymnase Jean Sturm

8 place des Étudiants, Strasbourg

De formation ingénieur en matériaux de construction, Martin Labouré travaille depuis plus de 25 ans dans le domaine de la restauration de sculpture et peinture. D’abord comme restaurateur, puis comme conducteur de travaux dans différentes entreprises de restauration, il a participé à de nombreux chantiers de restauration en France : église Notre-Dame-la Grande de Poitiers, Cathédrales d’Amiens, Paris, Chartres et Strasbourg. En 2017, il a créé l’entreprise Mescla, spécialisée dans les études et la restauration du patrimoine. Il a obtenu en 2022 le diplôme de restaurateur du patrimoine par Validation des Acquis de l’Expérience.

Conférence ouverte à tout public, entrée libre, dans la limite des places disponibles, ne nécessite pas d’inscription.

 « La restauration de sculptures fait appel à plusieurs techniques de nettoyage, des plus traditionnelles aux plus techniques. On peut ranger ces techniques en 3 catégories :

 •    Méthodes chimiques : utilisation de solvants, en application directe ou en compresses.

•    Méthodes mécaniques : clivage au scalpel, abrasion directe ou par projection de poudre à faible pression.

•    Méthodes par ablation laser : utilisation du rayonnement laser sous différents paramètres.

Ces méthodes sont susceptibles d’être utilisées sur des sculptures polychromes ou non. A travers l’exemple de plusieurs monuments en Alsace, sur lesquels nous avons travaillé, nous verrons dans quels cas ces techniques sont appliquées, en fonction de l’état du support et de la nature des couches à enlever, et comment elles permettent de redonner de la lisibilité à la sculpture et à la polychromie. Nous évoquerons également l’apport des techniques d’analyses récentes pour la connaissance de ces polychromies.

•    Eglise abbatiale Saint-Pierre et Saint-Paul de Wissembourg : clés de voûte du chœur.

•    Ancienne Collégiale Saint-Thiébaut de Thann : portail Nord et tour.

•    Palais de la Régence à Ensisheim : blasons de la halle.

•    Eglise Notre-Dame de l’Assomption à Rouffach : portail Ouest, nef, chevet et chœur. »

 

M. Quentin Despond, titulaire d’une licence et d’un master recherches en histoire de l’art, en préparation d’une thèse de doctorat en histoire de l’art et co-commissaire de l’exposition-école « Bagages d’artistes, carnets de notes, carnets de références, musées de papier » à la BNU de Strasbourg, vous propose sa conférence intitulée:

« Eugène Dock (1827-1890) : un fonds d’atelier d’un artiste-sculpteur strasbourgeois. »

Conférence ouverte à tout public, entrée libre, dans la limite des places disponibles, ne nécessite pas d’inscription.

Sans aucun doute, vous êtes déjà passés devant des réalisations du sculpteur Eugène Dock (1827-1890) sans le savoir, et pour cause : il fut oublié après sa mort. Ce personnage a été redécouvert il y a peu grâce à deux expositions : au Musée Bartholdi en 2021, à la Bibliothèque Nationale et Universitaire en 2022. Dans la poursuite de l’étude de son œuvre, cette conférence se propose d’aborder un panorama de ses travaux, au travers de son riche fonds d’atelier conservé au Cabinet des Estampes et des Dessins de Strasbourg, constitué d’environ mille cinq cents dessins, esquisses et projets.
Pour aborder spécifiquement les réalisations strasbourgeoises d’Eugène Dock encore visible aujourd’hui, une visite guidée par le conférencier est proposée aux membres de la SAAMS le 3 juin 2023. D’une durée d’environ 1h30, le circuit se limitera à la Grande-Île de Strasbourg.

Monsieur Thibault de Ravel d’Esclapon, Maître de conférences HDR à l’Université de Strasbourg, co-commissaire de l’exposition « Passé, présent, avenir d’œuvres récupérées en Allemagne en 1945. Les MNR des Musées de Strasbourg », vous propose sa conférence intitulée:

MNR 210 et 445 : AUTOUR DE SISLEY ET VAN LEYDEN
à l’auditorium du Mamcs
1 place Hans-Jean Arp – Strasbourg

Chaque œuvre MNR du musée de Strasbourg contribue à l’écriture de l’histoire de ce corpus spécifique, témoin des spoliations antisémites perpétrées par les nazis. Le parcours de ces œuvres renseigne aussi sur leur statuts, confiées à la garde des musées de France, qui n’en sont pas les propriétaires. La conférence aura pour objet de se concentrer sur deux d’entre elles, parmi celles exposées et qui sont d’une qualité exceptionnelle. La première (MNR 210), achetée par Goering chez Hans Wendland, se trouve dans sa collection qu’il sera intéressant de présenter au cours de la conférence. Intitulé Les Fiancés, elle est d’un peintre important, Lucas Van Leyden et se trouve dans les collections, comme œuvre MNR, depuis 1951. La seconde, Les Coteaux de la Celle, vue de Saint-Mammès, d’Alfred Sisley, permet d’étudier les activités de marchands d’art allemands, à Paris, pendant la période de l’Occupation, notamment à travers Adolf Wüster.

Conférence ouverte à tout public, dans la limite des places disponibles.

Conférence ouverte à tout public, entrée libre, dans la limite des places disponibles.

« En lien avec un voyage à « Munich, capitale des Arts » proposé par la Saams à ses membres au début du mois de mai (1er mai – 4 mai 2023), cette seconde conférence se propose de poursuivre notre promenade à travers les salles de l’Ancienne Pinacothèque de Munich.

Après une introduction consacrée à quelques toiles de Mathias Grünewald et de Hans Baldung Grien exposées à la Pinacothèque, cette nouvelle conférence d’une heure sera essentiellement consacrée à l’art du portrait à la fin du XVe et au début du XVIe siècle, témoin de la naissance de la notion d’individu. Cette présentation, en replaçant ces portraits dans le contexte de leur création – à la fois historique, théologique, social et politique – permettra d’entrevoir l’émergence d’une nouvelle conception de l’homme dans un monde en mutation. Au centre de notre réflexion se trouvera le fameux « Autoportrait à la fourrure » peint par Albrecht Dürer en 1500, fascinante icône à la dimension christique.

Indépendante de la première conférence, cette seconde présentation – qui s’achèvera sur une toile extraordinaire du tout début du XVIIe siècle qui à elle seule révèle la fin du ‘monde clos’ médiéval – entend ainsi éclairer un autre aspect de cette période si riche de la Première Modernité. »

Monsieur Jean-Claude Colbus, ancien maître de conférences à la Sorbonne (Paris-IV), spécialiste de l’historiographie dans les pays de langue allemande (XVe-XVIe siècle), membre du Comité de la SAAMS, vous propose une conférence intitulée

« La peinture allemande (XVe/XVIe siècle) à l’Ancienne Pinacothèque de Munich »

Conférence ouverte à tout public, entrée libre, dans la limite des places disponibles.

« En lien avec un voyage à « Munich, capitale des Arts » proposé par la Saams à ses membres au début du mois de mai (1er mai – 4 mai 2023), cette conférence est une invitation à découvrir la peinture allemande de la Renaissance si richement représentée à l’Ancienne Pinacothèque de Munich.
Michael Pacher, Hans Holbein l’Ancien, Matthias Grünewald, Lucas Cranach, Albrecht Altdorfer : la Pinacothèque possède une des plus importantes collections mondiales de peinture allemande de cette époque. En replaçant les œuvres de ces artistes dans leur contexte historique, religieux en particulier, cette conférence d’une heure entend proposer quelques clés de compréhension de ces chefs-d’œuvre de la Première Modernité.
Une seconde conférence programmée le 6 avril – ces deux conférences peuvent être suivies indépendamment, même si elles s’éclairent mutuellement – viendra compléter cette introduction en abordant plus particulièrement Hans Baldung Grien et Adam Elsheimer, sans oublier Albrecht Dürer dont le fabuleux « Autoportrait à la fourrure » exposé à la Pinacothèque constitue une des toiles les plus fascinantes de toute la peinture occidentale. »

Conférence ouverte à tout public, entrée libre, dans la limite des places disponibles, pas d’inscription nécessaire.
 
« Les NFT (Non-Fungible Token) sont des jetons numériques uniques qui sont utilisés pour authentifier l’originalité et la propriété d’un objet numérique, comme par exemple, une œuvre d’art. Les NFT ont permis la création de marchés en ligne pour l’achat et la vente d’œuvres d’art numériques, développant ainsi l’intérêt pour l’art numérique et un accroissement important du nombre d’ « artistes numériques ».
 
Ces certificats reposent sur les technologies de cryptographie et, par voie de conséquence, ce nouveau marché est le plus souvent associé aux crypto-monnaies.
 
Bertrand Gillig, président de la Saams, après avoir expliqué les fondements de la création de cette technologie (vulgarisation), tentera de répondre aux questions suivantes :
Quel est l’enjeu des NFT pour le marché de l’art contemporain ?
Quels sont les risques liés au NFT ?
Comment acheter un NFT en France ?
De quelle façon un artiste qui ne produit pas d’œuvres numériques peut-il être présent sur le marché des NFT?