En collaboration avec le musée des Beaux-Arts, Madame Aude-Marie Fritz, chargée de médiation et de projets culturels, référente Musée des Beaux-Arts vous convie à une visite contée pour les petits-enfants et leurs grands-parents

Jeudi 16 février à 15h (durée 1h)

au Musée des Beaux-Arts Palais Rohan 2 place du Château – Strasbourg

Inscription auprès du secrétariat de la SAAMS au 03 88 32 15 48 ou par mail saams@orange.fr

 

 

À la recherche de Daphnis et Chloé

« Venez écouter la douce histoire de deux amoureux représentés dans un tableaux du musée : Daphnis et Chloé. Nous essayerons ensuite de les retrouver en observant les œuvres du parcours représentant des couples et en découvrant les histoires de chacun. Des histoires d’amours, mais aussi de jalousie, de trahison, de consentement…où il arrive aussi que les histoires d’amour finissent mal ! »

Monsieur Jean-Claude Colbus, ancien maître de conférences à la Sorbonne (Paris-IV), spécialiste de l’histiriographie dans les pays de langue allemande (XVe-XVIe siècle), membre du Comité de la SAAMS, vous propose une conférence intitulée :

« Chagall : un monde dans la tourmente »

« En lien avec l’exposition actuellement présentée au Musée Schirn de Francfort (4 novembre 2022 – 19 février 2023) intitulée « CHAGALL : Welt in Aufruhr », cette conférence est une invitation à découvrir une facette peu explorée de l’œuvre de cet artiste exceptionnel : les toiles réalisées dans les années 1930 et 1940 qui reflètent non seulement les actes de barbarie qui dévastent l’Europe et le pays natal de Chagall, mais aussi son propre deuil après la mort subite de son épouse en 1944.

A travers ce parcours, le spectateur découvre des tableaux qui portent les stigmates des épreuves de la vie d’un homme, tant sur le plan historique et collectif que sur le plan individuel. En même temps l’art de Chagall, grâce à l’invention d’un langage pictural nouveau fait de symboles et de métaphores spirituelles revisitées, laisse transparaître un message d’une profonde humanité. L’objet de cette conférence d’une heure est d’aller à la rencontre de l’univers de cet artiste qui, selon les mots d’Aragon, « dit les choses sans rien dire ».

JEAN-JACQUES DE BOISSIEU, « LE REMBRANDT FRANÇAIS »

au Cabinet des Estampes et des Dessins 5 place du Château – Strasbourg
Rendez-vous dans la cour du 5e Lieu

Lundi 23 janvier à 14h30
par Aude-Marie Fritz, chargée de médiation et de projets culturels, référente Musée des Beaux-Arts

Visite limitée à 15 personnes, inscription auprès du secrétariat de la SAAMS au 03 88 32 15 48 ou par mail saams@orange.fr

« Le lyonnais Jean-Jacques de Boissieu appartient aux plus talentueux graveurs de la fin du XVIIIe siècle. Portraitiste, paysagiste, il a développé dans tous ses domaines de prédilection une forme de virtuosité spectaculaire notamment dans la technique de l’eau-forte. Riche de plus de 100 épreuves, le fonds Boissieu du Cabinet des Estampes et des Dessins est partiellement exposé pour la première fois, en parallèle de sa mise en ligne intégrale sur le portail des collections des musées. »

Vous avez été nombreux à participer à la visite guidée « L’art en Alsace au XVIIIè siècle » qui vous a permis de partir à la redécouverte du XVIIIè siècle strasbourgeois à travers la ville et les collections des Antiquités Bastian.

L’ancienne aile des écuries du Palais Rohan abrite des collections de faïences Hannong ainsi que des pièces des orfèvres strasbourgeois du XVIIIè siècle tout à fait remarquables.

L’aménagement des salles qui leur sont dévolues, recrée l’atmosphère d’une demeure de cette époque entre France et pays du Rhin.

Nous vous proposons deux visites guidées

« Les Arts décoratifs au XVIIIè siècle à Strasbourg  »

de ces magnifiques collections par Louis-Napoléon Panel, conservateur du musée des Arts décoratifs

Pour chacune de ces visites, le nombre de places est limité à 25 personnes.

Inscription auprès du secrétariat de la SAAMS au 03 88 32 15 48 ou par mail saams@orange.fr, en nous précisant votre choix de dates.

Nous vous proposons une prochaine sortie à Baden-Baden en car au Museum Frieder Burda.

André Bauchant, Camille Bombois, Séraphine Louis, Henri Rousseau et Louis Vivin

Dans la vraie vie, ils étaient douaniers, jardiniers ou lutteurs de foire, et en tant qu’artistes, ils étaient autodidactes – créant ainsi un univers pictural qui séduit encore aujourd’hui par son caractère immédiat sensuel et qui a durablement ancré dans l’histoire de l’art l’œuvre d’artistes n’ayant pas suivi de formation académique : Henri Rousseau (1844–1910), Camille Bombois (1883–1970), André Bauchant (1873–1958), Louis Vivin (1861–1939) et avant tout Séraphine Louis (1864–1942). On les compte parmi les « peintres du Cœur-Sacré ». Leurs scénarios souvent empruntés à la nature, surtout des fleurs et des fruits, mais aussi des animaux et des paysages, annoncent un attachement immédiat à la nature, une approche sensible des choses de l’environnement direct, par laquelle ils tentaient manifestement d’échapper à la froideur d’une modernité naissante. Les personnages qu’ils représentent ne sont justement pas non plus dépourvus du caractère dramatique de la vie réelle.

programme + inscription Baden-Baden

Monsieur Jean-Claude Colbus, ancien maître de conférences à la Sorbonne (Paris-IV), spécialiste de l’historiographie dans les pays de langue allemande (XVe-XVIe siècle), membre du Comité de la SAAMS, vous propose une conférence dont voici la présentation :

« En lien avec l’exposition organisée par le musée Frieder Burda à Baden-Baden (16 juillet – 20 novembre 2022) intitulée « LES PEINTRES DU CŒUR-SACRÉ », cette conférence se propose de partir à la découverte de quelques-unes des toiles exposées à cette occasion afin d’éclairer certaines facettes de ce courant artistique parfois qualifié ‘d’art naïf’.
En présentant des tableaux d’André Bauchant, de Camille Bombois et de Louis Vivin, en s’intéressant à l’œuvre singulière de Henri Rousseau (dit Le Douanier Rousseau), en essayant de pénétrer l’univers mystique de Séraphine Louis, cette rencontre d’une heure sera aussi l’occasion de mieux connaître le ‘découvreur’ de ces artistes, Wilhelm Uhde. Historien et marchand d’art allemand, celui qui fut l’un des premiers à acheter les tableaux de Picasso et de Braque a été fasciné par ces précurseurs d’un art authentique non dominé par la formation académique et les canons artistiques, par ces peintres qui sont, pour reprendre ses termes, « l’expression d’une humanité restée intacte ».