Nous vous proposons une sortie à la journée à Bâle, au Kunstmuseum, pour visiter l’exposition « Matisse, Derain et leurs amis, l’avant-garde parisienne des années 1904-1908 » le mardi 16 janvier 2024.
Au début du XXe siècle, un groupe informel de peintres autour de Henri Matisse, André Derain et Maurice de Vlaminck, s’aventure dans une expérimentation révolutionnaire de la couleur. Ces artistes iconoclastes encore inconnus à l’époque, le critique d’art Louis Vauxcelles les qualifie de «Fauves» dans un article de 1905. Une manière de pointer la rupture qu’ils consomment avec les conventions académiques, à la fois par leur usage expressionniste de la couleur, par leurs associations de tons inhabituelles et souvent crues, par leur refus de restituer à l’identique les coloris de la nature.
Le fauvisme est le premier courant d’avant-garde du XXe siècle. Pendant une brève période, de 1904 à 1908, il donne le ton dans la métropole artistique qu’est Paris. Son influence va d’ailleurs se faire sentir bien plus longtemps. Georges Braque, Raoul Dufy et Kees van Dongen, entre autres, rejoignent le mouvement. On est à la fin de la Belle Époque, à un moment où la société moderne des grandes villes se développe rapidement. La mobilité progresse, la publicité et le tourisme deviennent de véritables industries.
Dans la grande exposition que le Kunstmuseum Basel consacre au fauvisme, la vision conventionnelle que l’on a de ce courant, qui a tellement marqué l’époque moderne, est également remise en question. Une place est faite à des artistes méconnues – notamment à Émilie Charmy et Marie Laurencin – et, de manière inédite, est mis en lumière le rôle primordial qu’a tenu la galeriste Berthe Weill dans le commerce des œuvres fauves.

Crédit image : André Derain, La femme en chemise, 1905, Statens Museum for Kunst, Kopenhagen © 2023, ProLitteris, Zurich

Merci de contacter notre secrétariat pour toute inscription à saams@orange.fr

Nous vous proposons une sortie en car à Mulhouse le Jeudi 21 Septembre 2023.

Mulhouse ne jouit pas du même attrait que Strasbourg : elle est d’abord une ville industrielle, connue certes pour ses musées de l’automobile, du train, ou de l’impression sur étoffes… Mais que sait-on de l’histoire étonnante de cette ville ?

Sous la conduite éclairée de Suzanne Braun, docteur en Histoire de l’Art, membre du comité de la SAAMS, et d’Albert Poirot, inconditionnel Mulhousien d’adoption (ancien administrateur de la BNU à qui l’on doit la BNU Nouvelle), nous (re) découvrirons un Mulhouse un peu inattendu, au passé riche, à l’architecture intéressante.

Retrouvez ci-dessous le programme de cette sortie.

https://www.amisartsetmusees-strasbourg.fr/wp-content/uploads/2023/08/Mulhouse-21-septembre.pdf

Si vous souhaitez y participer, veuillez nous faire parvenir votre bulletin d’inscription accompagné de votre règlement.

Contact secrétariat: 03 88 32 15 48 / mail saams@orange.fr

Nous vous proposons une visite guidée de l’exposition :

« PASSÉ, PRÉSENT, AVENIR D’OEUVRES RÉCUPÉRÉES EN ALLEMAGNE EN 1945. LES MNR DES MUSÉES DE STRASBOURG »

au Palais Rohan, Galerie Heitz 2 place du Château – Strasbourg

par Aude-Marie Fritz, référente au Musée des Beaux-Arts

Visites limitées à 25 personnes, inscription auprès du secrétariat de la Saams au 03 88 32 15 48 ou par mail saams@orange.fr

« Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, 61 000 œuvres et objets d’art furent récupérés en Allemagne par les forces alliées et rapportés en France. Nombre d’entre eux avaient appartenu à des familles de confession juive spoliées.

Plus de 45 000 biens furent restitués à leurs propriétaires. Parmi les biens non réclamés environ 2 200 œuvres furent placées sous la responsabilité du ministère des Affaires étrangères et confiées à la garde des musées nationaux avant qu’une partie n’en soit déposée dans des musées en régions.

Ces œuvres sont communément désignées par l’acronyme « MNR » (Musées Nationaux Récupération).

Les musées de la ville de Strasbourg conservent 27 MNR dans leurs murs :

7 objets au musée des Arts décoratifs et au musée de l’œuvre Notre-Dame

et 20 peintures au musée des Beaux-Arts et musée d’Art moderne et contemporain. »

La visite se terminera par la projection d’une partie d’un documentaire (25 mn) réalisé en 2015 par Brigitte Chevet « L’espionne au tableau, Rose Valland face au pillage nazi ».