« La bibliothèque ancienne du Grand Séminaire de Strasbourg, dans son cadre d’origine, passe, sans conteste, pour la plus belle bibliothèque privée d’Alsace. Loin d’être la plus riche, elle comporte néanmoins des fonds patrimoniaux.

Elle renferme une quarantaine de manuscrits anciens ; le fameux « codex Guta-

Sintram« (1154), provenant de l’abbaye de Marbach (Haut-Rhin), en constitue le joyau. Le nouveau Testament grec, provenant de Constantinople, et le « De naturis rerum » de Bède le Vénérable comptent parmi les plus précieux.

Les ouvrages du XVle siècle —pas loin de 4.000 ouvrages — concernent différentes branches du savoir : Bible, patristique, liturgie, histoire, mais les ouvrages de controverse y occupent une place éminente.

Les collections des XVIle et XVIlle siècles constituent I ‘essentiel des fonds. Les sciences ecclésiastiques, qui occupent les trois quarts du local, comportent les sections suivantes . Bible et commentaires, patristique, histoire de l’Eglise, hagiographie, théologie, liturgie, homilétique, catéchèse et la riche section des ouvrages de dévotion. Les sciences profanes sont représentées par la philosophie, I ‘histoire, la géographie et enfin les lettres (grecques, latines, allemandes, françaises).

Plus de 50% des volumes sont imprimés en latin, une autre part importante en allemand. »

Louis Schlaefli

Conférence ouverte à tout public, entrée libre, dans la limite des places disponibles, pas d’inscription nécessaire.
 
« Les NFT (Non-Fungible Token) sont des jetons numériques uniques qui sont utilisés pour authentifier l’originalité et la propriété d’un objet numérique, comme par exemple, une œuvre d’art. Les NFT ont permis la création de marchés en ligne pour l’achat et la vente d’œuvres d’art numériques, développant ainsi l’intérêt pour l’art numérique et un accroissement important du nombre d’ « artistes numériques ».
 
Ces certificats reposent sur les technologies de cryptographie et, par voie de conséquence, ce nouveau marché est le plus souvent associé aux crypto-monnaies.
 
Bertrand Gillig, président de la Saams, après avoir expliqué les fondements de la création de cette technologie (vulgarisation), tentera de répondre aux questions suivantes :
Quel est l’enjeu des NFT pour le marché de l’art contemporain ?
Quels sont les risques liés au NFT ?
Comment acheter un NFT en France ?
De quelle façon un artiste qui ne produit pas d’œuvres numériques peut-il être présent sur le marché des NFT?

Visite guidée au Mamcs par Catherine Mog, intervenante au Mamcs

L’exposition « Lewis Carroll et les surréalistes » présente plus d’une centaine d’œuvres, peintures, photographies, dessins, estampes mais aussi collages ou éditions couvrant la période allant de 1919 jusqu’à la fin des années 1960.

L’exposition aborde la question des changements d’échelle, des liens texte-image, de la notion de passage, de transgression et d’autorité, de la connivence des mondes animal et humain mais aussi du jeu, de cartes ou d’échecs. Enfin, elle interroge les figures d’Alice telle que les artistes femmes ont pu l’appréhender. Leur regard permet d’élargir les points de vue, à la fois sur la figure carrollienne mais également sur les représentations de la femme au sein de l’univers surréaliste. La scénographie originale et surprenante inclut des spécimens du Musée Zoologique de Strasbourg pour incarner le bestiaire de Lewis Carroll et des surréalistes. Le préambule de l’exposition, tout aussi étonnant, a été confié à l’artiste Monster Chetwynd.

Deux accrochages accompagnent l’exposition. Un contrepoint ludique, expérimental et interactif est proposé avec « ExpériMAMCS #3 : dans les rêves d’Alice », un espace immersif illustré par Amandine Laprun. D’Absurde à Zibou, le dictionnaire surréaliste des collections du musée propose quant à lui de montrer les œuvres en regard de définitions inattendues.

Commissariat : Barbara Forest, conservatrice en chef du Patrimoine au MAMCS et Fabrice Flahutez, professeur à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne et spécialiste du surréalisme.

En collaboration avec le musée des Beaux-Arts, Madame Aude-Marie Fritz, chargée de médiation et de projets culturels, référente Musée des Beaux-Arts vous convie à une visite contée pour les petits-enfants et leurs grands-parents

Jeudi 16 février à 15h (durée 1h)

au Musée des Beaux-Arts Palais Rohan 2 place du Château – Strasbourg

Inscription auprès du secrétariat de la SAAMS au 03 88 32 15 48 ou par mail saams@orange.fr

 

 

À la recherche de Daphnis et Chloé

« Venez écouter la douce histoire de deux amoureux représentés dans un tableaux du musée : Daphnis et Chloé. Nous essayerons ensuite de les retrouver en observant les œuvres du parcours représentant des couples et en découvrant les histoires de chacun. Des histoires d’amours, mais aussi de jalousie, de trahison, de consentement…où il arrive aussi que les histoires d’amour finissent mal ! »

Monsieur Jean-Claude Colbus, ancien maître de conférences à la Sorbonne (Paris-IV), spécialiste de l’histiriographie dans les pays de langue allemande (XVe-XVIe siècle), membre du Comité de la SAAMS, vous propose une conférence intitulée :

« Chagall : un monde dans la tourmente »

« En lien avec l’exposition actuellement présentée au Musée Schirn de Francfort (4 novembre 2022 – 19 février 2023) intitulée « CHAGALL : Welt in Aufruhr », cette conférence est une invitation à découvrir une facette peu explorée de l’œuvre de cet artiste exceptionnel : les toiles réalisées dans les années 1930 et 1940 qui reflètent non seulement les actes de barbarie qui dévastent l’Europe et le pays natal de Chagall, mais aussi son propre deuil après la mort subite de son épouse en 1944.

A travers ce parcours, le spectateur découvre des tableaux qui portent les stigmates des épreuves de la vie d’un homme, tant sur le plan historique et collectif que sur le plan individuel. En même temps l’art de Chagall, grâce à l’invention d’un langage pictural nouveau fait de symboles et de métaphores spirituelles revisitées, laisse transparaître un message d’une profonde humanité. L’objet de cette conférence d’une heure est d’aller à la rencontre de l’univers de cet artiste qui, selon les mots d’Aragon, « dit les choses sans rien dire ».

JEAN-JACQUES DE BOISSIEU, « LE REMBRANDT FRANÇAIS »

au Cabinet des Estampes et des Dessins 5 place du Château – Strasbourg
Rendez-vous dans la cour du 5e Lieu

Lundi 23 janvier à 14h30
par Aude-Marie Fritz, chargée de médiation et de projets culturels, référente Musée des Beaux-Arts

Visite limitée à 15 personnes, inscription auprès du secrétariat de la SAAMS au 03 88 32 15 48 ou par mail saams@orange.fr

« Le lyonnais Jean-Jacques de Boissieu appartient aux plus talentueux graveurs de la fin du XVIIIe siècle. Portraitiste, paysagiste, il a développé dans tous ses domaines de prédilection une forme de virtuosité spectaculaire notamment dans la technique de l’eau-forte. Riche de plus de 100 épreuves, le fonds Boissieu du Cabinet des Estampes et des Dessins est partiellement exposé pour la première fois, en parallèle de sa mise en ligne intégrale sur le portail des collections des musées. »

Vous avez été nombreux à participer à la visite guidée « L’art en Alsace au XVIIIè siècle » qui vous a permis de partir à la redécouverte du XVIIIè siècle strasbourgeois à travers la ville et les collections des Antiquités Bastian.

L’ancienne aile des écuries du Palais Rohan abrite des collections de faïences Hannong ainsi que des pièces des orfèvres strasbourgeois du XVIIIè siècle tout à fait remarquables.

L’aménagement des salles qui leur sont dévolues, recrée l’atmosphère d’une demeure de cette époque entre France et pays du Rhin.

Nous vous proposons deux visites guidées

« Les Arts décoratifs au XVIIIè siècle à Strasbourg  »

de ces magnifiques collections par Louis-Napoléon Panel, conservateur du musée des Arts décoratifs

Pour chacune de ces visites, le nombre de places est limité à 25 personnes.

Inscription auprès du secrétariat de la SAAMS au 03 88 32 15 48 ou par mail saams@orange.fr, en nous précisant votre choix de dates.